L’histoire de Lyon

La commune de Lyon : Chronologie.
Vieux plan de Lyon

XIe.-XIIe siècles : les citadins sont probablement encadrés dans une organisation de défense territoriale préfigurant les pennons mais commandée par des officiers de l’Eglise.
1193-1208 : l’organisation militaire traditionnelle est utilisée par les bourgeois en lutte pour leurs franchises.
1269 : lors de l’insurrection contre le chapitre, les milices citadines apparaissent en pleine lumière avec leurs bannières et leurs cris
1270 : le roi intervient dans la crise politique lyonnaise.
1271 : les bourgeois ayant un moment espéré faire reconnaître leur universitas et usant d’un sceau, leurs compagnies militaires acquièrent temporairement existence légale.
1274 : concile œcuménique réuni à Lyon
1292 : un gardiateur royal est institué.
1305 : couronnement du pape Clément V à Saint-Just.
1320, 21 VI : la charte dite Sapaudine accordée par l’archevêque reconnaît aux citoyens le droit de garder les portes, d’en conserver les clés d’encadrer la milice armée et de faire régner l’ordre. La milice bourgeoise a dès lors une existence légale et durable.
1320 : pluies et famines ; massacre des lépreux accusés d’avoir empoisonné les puits
1356-1363 : routiers et tard-venus menacent le pays ; la garde aux remparts devient quasi permanente. Elle est assurée par les sept bannières de la milice, chacune divisée en pennons ( une vingtaine au total.
1362 : désastre de Brignais.
1389 : entrée de Charles VI.
1418-1435 : nouvelle période d’insécurité et de guerres ; en conséquence, mobilisations fréquentes des pennons.
1430 : bataille d’Anthon.
1436 : après la rebeyne des citoyens contre l’impôt, occupation de la ville par les troupes royales.
1446 : Jacques Cœur à Lyon.
1465 : le nombre des bannières est réduit à deux , l’une d’Empire, l’autre de Royaume.
1500 ( autour de) : les confréries militaires prennent une grande importance.
1515 : Entrée de François Ier.
1523 : la ville est dorénavant divisée en 35 quartiers ou pennons, circonscriptions à la fois militaires et fiscales. Ce chiffre variera peu ( 28 après 1745).
1529 : après la rebeyne Lyon est occupée par les troupes royales.
1533 : entrée de la reine.
1541 : montre générale : 8000 citoyens sous les armes.
1548 : entrée d’Henri II.
1556 : création de la compagnie des arquebusiers de la ville.
1560 : le culte réformé est célébré à la Guillotière.
1562 : prise de la ville par les protestants.
1563 : retour à l’autorité royale ; les protestants se contentent de deux temples.
1565 : création de la compagnie du guet concurrençant les pennons. Le gouverneur détient de facto l’autorité sur la police urbaine.
1572 : la saint Barthélémy lyonnaise.
1574 : entrée d’Henri III.
1577 : montre générale, 7300 miliciens sous les armes.
1579 : on applique aux pennons les grades en usage dans les confréries militaires et les troupes régulières ( capitaine, lieutenant, enseigne, caporal). Le groupement par bannière est supprimé.
1589 : la ville se rallie à la Sainte ligue.
1594 : maintien à Lyon d’une compagnie suisse par le gouverneur qui, en matière militaire devient le premier personnage de la ville
1594 : soumission au roi
1595 : le consulat est réduit à un prévôt des marchands et quatre échevins.
1600 : entrée royale.
1602 : une ordonnance municipale règle le rituel des gardes montantes et descendantes.
1619 : chaque pennonage est muni de seaux de cuir bouilli aux armes de la ville.
1622 : 8000 miliciens sous les armes.
1622 : entrée royale.
1628 : peste, vœu des échevins
1652 : achèvement de la façade de l’hôtel de ville.
1656 : visite de la reine Christine de Suède.
1658 : 7000 miliciens sous les armes
1658 : Louis XIV à Lyon.
1670 : création d’une compagnie franche du régiment du Lyonnais remplaçant les Suisses auparavant employés.
1694 : le roi met en vente les offices de major capitaine et autres, derechef rachetés moyennant quelques privilèges
1700 : fondation de l’Académie.
1701 : entrée du roi.
1701 : 7000 miliciens sous les armes
1706 : chaque pennonage reçoit une pompe portative pour lutter contre le feu.
1711 : promotion du pennon de Confort en compagnie colonelle.
1726 : achèvement de deux façades de la place Bellecour.
1739 : première loge maçonnique à Lyon.
1745 : une émeute des ouvriers en soie est réprimée par les troupes royales.
1746 : le nombre des pennons est réduit à 28.
1765 : problème d’effectifs et de service : le pennonage de service doit compter au moins 72 hommes.
1766 : Mozart à Lyon.
1780 : le prévôt des marchands est dit  » colonel de la milice bourgeoise  »
1783 : pyroscaphe de Jouffroy d’Abbans sur la Saône.
1786 : Emeute de la faim réprimée par les troupes royales.
1789 : Révolution. Démolition de la forteresse de Pierrrescize
1790 : la milice urbaine est dissoute. La nouvelle garde nationale se moule dans les anciennes structures.